Rachel 49 ans, coiffeuse : « la cinquantaine c’est un cap : il faut changer des choses dans son quotidien au niveau de l’hygiène de vie. »
Rachel a 44 ans quand sa ménopause commence : « de petites choses changeaient, sans que je comprenne pourquoi » : des cycles plus irréguliers alors qu’elle avait toujours été réglée comme du papier à musique, des règles un peu plus abondantes, quelques coups de cafard et de fatigue, elle qui d’ordinaire déborde d’énergie positive, et une libido fluctuante. Il faut aussi savoir que c’est le moment où Rachel s’est séparée de son conjoint, donc difficile de démêler les raisons principales de son coup de mou.
La ménopause a mis 3-4 ans à s’installer pour Rachel, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de règles du tout pendant 1 an. « Mes symptômes se sont stabilisés, j’ai plutôt bien géré, notamment en faisant des changements de régime alimentaire ». Des périodes de détox, une grande place au cru végétal et aux oléagineux, une réintroduction progressive du poisson et parfois de la viande. Elle écoute son corps, accepte ses émotions : « quand ça ne va pas un jour, je laisse couler et me dis que ça ira mieux demain. » Elle s’est sentie pleine d’énergie pendant cette période de pré-ménopause, faisant beaucoup de sport, dansant toute la nuit, et repartant pour sa journée de travail le lendemain.
Cela fait désormais 18 mois que Rachel n’a plus de règles, se sent libérée de ses cycles qui la rendaient un peu malade chaque mois. Et pourtant, c’est maintenant que la prise de poids arrive : + 10kg en quelques mois malgré un très bon équilibre alimentaire, plus de fatigue, moins d’énergie pour faire autant de sport qu’avant, des bouffées de chaleur et une sécheresse vaginale. Un cercle vicieux qu’elle accepte avec philosophie et patience : « Il faut laisser le temps à mon corps de s’équilibrer. J’essaie des produits à base de plantes pour me soulager. Je bois beaucoup, et me complémente en oméga 3. Ca me fait du bien, ne serait-ce que parce que ça me fait du bien de prendre soin de moi ».
Autre symptôme que Rachel apprend à gérer : les fuites urinaires. Elle se retient moins facilement qu’avant, et doit donc redoubler d’efforts pour travailler son périnée. Elle adapte ses abdos pour ne pas pousser sur le périnée et continuer à le muscler.
Rachel sait que la plupart des symptômes de ménopause sont temporaires, et accepte ces changements : « la cinquantaine c’est un cap : il faut changer des choses dans son quotidien au niveau de l’hygiène de vie, mettre en place plein de trucs aussi sans trop comprendre parfois ce qui nous arrive. Avant c’était lié aux cycles, et maintenant on ne sait plus trop. On s’adapte. »
