"Finalement, c'était l'occasion de prendre soin de moi"

Un femme ménopausée s'étire

Myriam, 48 ans, employée : « Finalement, c’était l’occasion de prendre soin de moi ».

Myriam accueille son premier et unique enfant à 43 ans, et se retrouve ménopausée 1 an et demi plus tard. En passant si vite du post-partum à la ménopause, les expériences sont fondues, surtout qu’en tant que mère célibataire, elle a fort à faire avec un bébé.

« Ca a commencé par les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes. C’était pas tout le temps, cela allait et venait avec les cycles menstruels qui se déréglaient ». Elle a géré ces désagréments avec des huiles essentielles au creux des poignets et de l’acupuncture.

Elle a également pris d’un coup pas mal de poids, alors qu’elle avait toujours eu un bon métabolisme, et reperdu les kilos de sa grossesse. A la prise de poids, s’est associé un inconfort digestif croissant. Elle a essayé beaucoup de choses pour perdre du poids, et surtout regagner en confort digestif : elle a diminué le gluten et augmenté les fibres. Elle y a ajouté des compléments alimentaires, des vitamines et des probiotiques. 

Un bon déclencheur, qui lui a permis de trouver ses clés et de faire un premier pas dans le rééquilibrage alimentaire, a été la souscription à un programme d’accompagnement digital en groupe. Avec une coach qui envoyait des vidéos de sport et recommandait un régime alimentaire particulier, et surtout des séances de groupe en visio qui permettaient de partager ses problématiques avec d’autres femmes dans la même situation. « J’aime bien que d’autres personnes fassent ça en même temps que moi. » Effectivement, l’effet de groupe motive ! Elle a ainsi compris qu’elle n’avait pas besoin de manger autant.

Et bien sûr, elle a fait plus d’exercice physique : marche, course à pied, yoga, qui l’aide aussi à gérer le stress et ses émotions.

Depuis qu’elle est totalement ménopausée, Myriam n’a plus de bouffées de chaleur ou de sueurs nocturnes (cela aura duré 1 an ou 2), et elle a réussi à contrôler sa prise de poids, même si elle garde plus de ventre qu’avant.

D’autres symptômes sont apparus depuis, notamment une baisse de la libido et une sècheresse vaginale : « Impossible d’avoir des rapports sexuels, ça fait mal, ça gratte un peu. Moi qui étais toujours en recherche de mecs pour du sexe, je n’en ai plus envie maintenant. »

Si Myriam n’a pas trouvé de solution pour regagner une vie sexuelle plus épanouie, elle se sent aujourd’hui bien mieux : elle est moins fatiguée, n’a plus de douleurs articulaires. Elle est motivée pour rester en forme pour son fils encore jeune, et prend ainsi soin de son corps. « Finalement c’était l’occasion de prendre soin de moi ! ».